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Troisième et denier tome de la trilogie « Wayward Pines », ce dernier opus intitulé « Destruction » porte bien son petit surnom. L’intrigue que je ne résume pas ici (pour ne rien dévoiler des deux romans précédents) reprends pile où le deuxième tome s’était arrêté, la seconde d’après pour être précise. Si les volets précédents flirtaient avec le fantastique, l’étrange et la science-fiction, ici nous sommes carrément dans le roman d’horreur. Le pire est arrivé à Wayward Pines et la mort, la destruction et l’horreur sont au rendez-vous. C’est une course effrénée et désespérée contre la mort que cette dernière partie, une sorte de « sauve qui peut » qui met les nerfs du lecteur à rude épreuve. Il faut avoir le cœur bien accroché pour certains passages de « Wayward Pines III - Destruction ». La fin du roman, et donc la fin de toute la saga, je ne l’avais pas imaginé comme cela, elle m’a surprise et je la trouve intéressante. On aurait presque envie d’un tome 4 qui ne viendra évidemment jamais. Au delà de ce troisième volet, toute la saga aura été l’occasion d’une réflexion globale sur le pouvoir et l’excès de pouvoir. En mettant en scène une mini société en mode clos, une mini société minée par la surveillance, l’obéissance et parfois, le déni, elle nous oblige à nous poser des questions fondamentales sur l’équilibre nécessaire mais délicat entre Sécurité et Liberté, où commence le libre arbitre et où il doit trouver ses limites pour la vie en société. « Wayward Pines », ce sont trois romans qui se suivent, se complètent et se répondent, et qui forme un tout cohérent. Cette saga peut charmer les amateurs de fantastique, mais aussi d’espionnage, de science-fiction, de romans noirs le tout avec une petite réflexion politique à la clef. A recommander sans hésitation.