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Un point c'est (pas) tout

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Le coin des livres : L'Enigme de la Chambre 622

Publié par Christelle Point sur 22 Novembre 2020, 09:35am

Joël Dicker, en pleine rupture amoureuse et en plein deuil de son ami et éditeur, à bien du mal à trouver une nouvelle idée pour son nouveau roman. C’est un meurtre jamais élucidé commis dans la chambre 622 d’un palace suisse qui lui donne la motivation. Au centre de cette histoire criminelle, un triangle amoureux doublée une guerre de succession pour le contrôle d’une grande banque d’affaire. Qui a été tué ? Qui a tué ? Pourquoi et comment, Joël Dicker nous embarque dans son enquête personnelle et dans son nouveau roman. Après la réussite de son précédent roman « La Disparition de Stéphanie Mailer », que dire du nouveau Joël Dicker ? Et bien, à mes yeux, « L’Enigme de la Chambre 622 » est une déception. Parlons déjà de la forme : son roman est trop long et s’éparpille constamment. Déjà, tous les chapitres où se met en scène lui-même, nous parle abondamment de ses états d’âme, de son ami éditeur et se décrit en train d’enquêter avec une assistante un peu étrange prénommé Scarlett, qui sort de nulle part ou presque sont des chapitres sans grand intérêt et qui parasite une intrigue déjà bien compliquée. Ensuite, son roman donne le tournis en nous faisant voyager dans le temps sans arrêt : on recule dans le temps, puis on recule encore, on avance, puis on re-recule, etc… Et comme il ne date pas précisément son intrigue, les « deux mois plus tard » et « quinze ans plus tôt » finissent par nous lasser surtout que c’est continuel. Il abuse du procédé, dans l’espoir surement de constituer un puzzle pour son lecteur, mais en réalité au fil des pages ca commence surtout à ressembler un rubik’s cube ! Sur le fond de l’intrigue, il a y a pas mal à redire aussi, je trouve. Déjà, un triangle amoureux c’est d’un banal et la succession d’une banque d’affaire suisse c’est tout sauf un sujet funky ! Ses personnages, et surtout celui de Macaire sont bizarres, ils semblent tous assez immatures, ils ont des réflexions et des réactions qui collent mal à leur responsabilité et leur âge. C’est pas facile à décrire mais d’emblée, on a l’impression qu’on ne va pas y croire, à ces grands banquiers soit disant très puissants. Les personnages secondaires sont peut-être un peu  mieux croqués, à l’exception d’une belle-mère Olga à la limite du surréaliste ! Tous ces défauts pourraient être pardonnés si seulement l’intrigue ne nous réservait pas des rebondissements improbables et à la limite de la plaisanterie (pour ne pas dire du foutage de g…. !), que évidemment je n’ai pas vu venir tout simplement parce qu’ils sont complètement fous ! Autant dire que je n’y ai pas cru une seconde. Je suis malgré tout allée au bout du roman de Joël Dicker, je voulais savoir qui était mort (on l’apprend dans le dernier tiers) et qui a tué (mouaih, tout ça pour çà ?) mais j’avais hâte d’en  finir, honnêtement… Je suis déçue par « L’Enigme de la Chambre 622) qui rencontre pourtant un succès étonnant. Moi, je n’y ai pas trouvé ce que je cherchais, je n’y ai pas trouvé ce que j’avais aimé dans « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert » et « La disparition de Stéphanie Mailer ». Pour moi, Joël Dicker s’est complètement perdu en route…

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