Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un point c'est (pas) tout

Un point c'est (pas) tout

Blog sur tout ce qui rend la vie plus chouette...


Le coin des livres : Les Assassins

Publié par Christelle Point sur 4 Novembre 2019, 16:06pm

Je poursuis avec « Les Assassins » mon exploration des mythes américains avec l’aide de RJ Ellory. Après les services secrets dans « Les Anonymes » et la question raciale dans « Papillon de nuit », voici venu le temps, non pas « des rires et des chants » mais des sérials killers ! John Costello est un survivant, à l’âge de 17 ans il a survécu à l’attaque du tueur au marteau au prix de graves blessures, et depuis il n’est plus vraiment le même. 20 ans plus tard, L’inspecteur de police new yorkais  Irving est contacté par Costello. Ce dernier en est sur, les meurtres récents qui  sont perpétrés depuis quelque semaines sont des copies de meurtres de Sérials Killer célèbres. Un copycat de génie est en train de répéter à l’identique les crimes des pires ordures de l’Histoire contemporaine américaines, et seul un parfait connaisseur de ce phénomène peut faire le lien. Costello est l’homme dont Irving à besoin dans cette course contre la montre. C’est toujours avec autant de facilité et de plaisir que les gros romans de RJ Ellory se dévorent. Avec « Les Assassins », ce dernier propose un vrai roman noir dans la plus pure tradition du genre : des personnages complexes, solitaires et sont la part d’ombre peut toujours laisser imaginer le pire, une enquête assez haletante, véritable course contre la montre et le Mal. Ici, le tueur reproduit les crimes des pires sérials killers américains, du tueur de la Green Rivers à celui d’Amityville, en passant par le Zodiaque, quasiment à l’identique, et se joue de la Police, dans la plus pire tradition des tueurs en série. Phénomène que l’on a longtemps cru typiquement américain (avant d’en  découvrir de beaux spécimens en France), le sérial killer fascine surtout parce qu’on cherche toujours une explication à ses actes, alors qu’ils n’en n’ont que pour leur psyché malade et pas pour un cerveau normalement constitué. Les tueurs évoqués ici, et copié par le copycat sont bien réels, certains sont bien connus et ont même connus les « honneurs » du cinéma, d’autres moins forcément. Le roman, de ce point de vue, est très documenté et pourrait presque être rapproché de l’ouvrage de John Douglas « Mindhunter ». « Les Assassins » est complètement addictif, jamais tortueux, et ne verse pas dans la facilité, dans le gore, dans le sordide plus qu’il n’est nécessaire. A un chapitre de la fin, impossible de sa voir comment les choses vont finir, qui est ce fameux tueur et est-ce qu’ils vont l’attraper. La fin peut paraitre frustrante, je la trouve pour ma part ni trop rocambolesque, ni trop immorale, ni trop cynique, juste frustrante comme doivent ^l’être toute s affaires de ce genre dans la réalité. A réserver aux amateurs de romans noirs et aux fans de « Mindhunter » ou du film « Zodiaque » de David Fincher, une plongée dans le monde incompréhensible et sauvage des tueurs en série, ces monstres à la lisière de l’Humanité.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents