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Un point c'est (pas) tout

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Blog sur tout ce qui rend la vie plus chouette...


le coin des livres : L'Instant Présent

Publié par Christelle Point sur 30 Mai 2018, 15:44pm

Je ne suis pas une habituée de Guillaume Musso. Avant celui-ci je n’en avais lu qu’un qui ne m’avais laissé qu’un souvenir diffus. Dans « L’Instant Présent », Musso nous entraine dans l’aventure spatio-temporelle d’Arthur Costello. Arthur hérite de son père d’un phare sur la Cote Est des Etats-Unis, avec une unique consigne : ne jamais entrer dans la pièce murée du sous-sol. Evidemment, Arthur ne mettra pas une demie journée avant d’ouvrir la porte et de… s’évaporer pour se rematérialiser un an plus tard à New-York. A peine le temps de comprendre ce qui lui arrive qu’il s’évapore de nouveau et refait un bond d’un an dans le temps… Sa rencontre avec son grand-père lui apprendra la terrible vérité, il est condamné à faire des sauts de puce dans le temps 24 fois avant que cela ne s’arrête, vivre 24 années sur 24 malheureuses journées. Comment vaincre se sortilège ? Et comment construire une vie dans ces conditions ? Pas désagréable à lire si l’on accepte évidemment le postulat improbable de départ, le roman de Musso me semble, d’après ce que je sais de lui, assez conforme au genre d’intrigues qu’il propose d’habitude. Il faut être client, c’est sur… Une histoire d’amour impossible, du surnaturel, quelques réflexions sur le sens de la vie et une pirouette finale type « La Quatrième Dimension », voilà de quoi est composé « L’Instant Présent ». Cette pirouette finale, parlons-en. Je ne l’avais pas vu venir mais en même temps, impossible de deviner que l’auteur allait retourner son roman comme une crêpe à la Chandeleur ! Au début, on est incrédule devant de coup de théâtre, puis on se dit qu’on flirte quand même avec le foutage de gueule pour finalement rester sur une fin qui n’en est même pas tellement une. A la limite, ce qui fonctionne dans le roman, qui s’étale d e1991 à 2015, c’est que Costello se rematérialise à chaque fois dans un endroit différent et pas toujours adéquat et qu’il « revient » pile au moment où des choses importantes se passent (Pourquoi ? Mystère…) : Le 11 septembre, l’assassinat de Rabin  la signature des accords d’Oslo, etc… Du coup, en l’espace de 24 jours, il voit défiler l’actualité des années 1990-2000, ses changements politiques, techniques, climatiques, etc…  Cela donne une idée de ce qu’on appelle « L’accélération de l’Histoire ». S’il fallait trouver à ce roman un intérêt, ce serait celui-là. Parce que pour ce qui concerne les aventures de Costello dans la Quatrième Dimension, c’est mitigé et surtout gâché par une fin improbable.

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