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Un point c'est (pas) tout

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Le coin des livres : Carnets Noirs

Publié par Christelle Point sur 6 Avril 2017, 16:13pm

Quand l’amour des livres rend fou… C’est une idée qui est assez récurrente chez Stephen King, c’est déjà ce qui rendait complètement folle l’héroïne de « Misery ». Dans « Carnet noirs », c’est l’œuvre posthume d’un écrivain reclus (une sorte de JD Salinger) qui attise la convoitise et poussent les admirateurs de Jimmy Gold, son héros récurrent, au pire. A la fin des années 70, Morris Bellamy a mis la main sur les carnets où son idole à raconté la suite des aventures de son héros Jimmy Gold. Mais comme il les a obtenus en commentant un crime, il n’a pas le temps d’en profiter. Il a juste le temps de les dissimuler et file en prison pour une longue, très longue peine. 2009, un jeune homme découvre par hasard des carnets manuscrits bien intriguant et une belle somme d’argent. Au début, c’est l’argent qui l’intéresse, puisque ses parents en ont désespérément besoin. Mais très vite, il comprend la valeur littéraire et monétaire des carnets. 2014, Pete a toujours les carnets en sa possession et envisage de les vendre… et Morris Bellamy sort de prison, fou d’impatience de lire enfin les fameux carnets de son idole : la confrontation est inévitable. « Carnets noirs » se place dans la suite de l’épatant « Mr Mercedes » puisqu’on y retrouve une grande partie des héros et surtout que « Carnets Noirs », à peu de choses près, débute par la tuerie du City Center qui marquait le début de « Mr Mercedes ». La bonne idée, c’est d’avoir cette fois placé le point de vue du point de vue des victimes et de revoir la même scène terrifiante de l’autre coté du volant. Pour le reste, c’est une histoire efficace, avec une tension qui va crescendo jusqu’à un dénouement sanglant, imparable. Le style de King, qui a fait son succès, fait que toute façon, on marche dans ses intrigues. Qu’elles soient tordues pleine de surnaturel ou bien plantées dans le réel comme ici. Nul surnaturel ici (à part quelques touches à la fin, avec un cliffhanger qui promet pour un troisième volet), seulement de la folie humaine, de l’appât du gain, de la lâcheté, de l’altruisme, rien que de l’humain. Et comme je l’ai souvent dit, jamais King n’est jamais meilleur que quand il manipule de l’humain et non des monstres imaginaires ou des extra-terrestres télépathes ! Tout aussi épatant que « Mr Mercedes », King est dans une bonne période, il faut en profiter. C’est facile à lire, addictif, plein de suspens et sans scories ou histoires secondaires sans intérêt. Encore une fois, tout cela fonctionnerait très bien sur grand ou petit écran et ce n’est pour rien que King a souvent, très souvent été adapté et parfois adapté pour donner des films exceptionnels !

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