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Après un tome 8 (« Les noces pourpres ») plutôt éprouvant, on pouvait espere un tome 9 plus calme, avec moins de morts déjà… C’est quand même le cas, même si ce tome 9 qui fait la part belle au Mur et au procès de Tyrion, sa lecture est plus facile et plus agréable. Daenerys est étrangement effacée, au profit de Sansa, Tyrion et Jon. Si le tome 8 s’était éloigné de la trame de la série TV (en réalité, c’est plutôt l’inverse, c’est la série TV qui s’éloigne ou nom des romans), cette fois-ci on y recolle carrément, à l’exception de l’épilogue, j’y reviendrai. Quand on a vu la saison 4 de « Game of Thrones », et on est nombreux dans ce cas, les péripéties ne nous surprennent pas même si on les retrouve avec plaisir. J’ai même trouvé à ce tome 9 un peu plus d’humour que dans ses prédécesseurs, souvent amenés par le personnage du nain Tyrion, de loin le plus intelligent de toute la bande. Même au creux de la vague comme il l’a rarement été, le bon mot, la répartie bien acide et vacharde n’est pas loin, c’est assez réjouissant. L’épilogue est cependant un peu étonnant : long et pendant de longues pages fort peu intéressant (il n’est question que d’un des nombreux et vils Frey et de sa famille de dégénérés), les deux dernières pages font réapparaitre un personnage très inattendu, et pour cause... La série avait fait l’impasse sur cet étonnant come back, je me demande si le tome 10 ne va s’en trouver tout chamboulé ! Affaire à suivre…