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Bon, on ne va pas se mentir, je l’appréhendais un peu ce 8ème volume, parce que son titre ne me laissais pas tellement de doutes, j’allais y trouver le rebondissement de l’épisode 9 de saison 3 de la série. Cet épisode, dont je me suis à peine remise, j’ai toujours été incapable de le revoir une deuxième fois, et là j’allais devoir le lire… Dans l’ensemble, ce 8ème volume a été (paradoxalement) l’un des plus facile et agréable à lire, c’est sans doute parce que je commence à être très à l’aise avec l’univers tellement riche de George RR Martin, que je maîtrise de mieux en mieux la géographie de Westeros (et celle des Cités Libres, même si ce 8ème volume y va rarement), la sociologie du royaume des 7 couronnes et que j’arrive à ne plus m’emmêler les pinceaux entres les innombrables maisons, familles et seigneuries. Je reste impressionnée par l’œuvre et sa densité, Martin ne se contente pas de raconter une histoire, il a inventé un monde complet dans toute sa complexité, et je suis certaine d’en découvrir encore par la suite. Je remarque avec ce tome 8 que l’intrigue s’éloigne de plus en plus de la série, à travers des détails qui pourraient bien se révéler cruciaux par la suite. Par exemple, nulle part dans la série Sam ne rencontre Bran à Fort Nox, dans la série, l’épouse de Robb est présente aux Noces Pourpres et là non… Je ne sais pas encore si cela va tout changer. Et puis ce fameux papier que Robb fait signer à ses hommes avant de partir pour le mariage de son oncle, il pourrait bien lui aussi bouleverser l’histoire des Stark ! Cela peut rester à l’état de détails ou bien bouleverser l’intrigue en profondeur, c’est difficile à dire à ce stade. Mais ces petites différences font du bien à la lectrice que je suis. Jusque là, la série avait été remarquablement fidèle et collée aux romans, du coup les effets de surprises étaient éventés et je savais plus ou moins ce qui allait arriver. Là, c’est différent, il y a le charme de la petite surprise en plus : pourvu que ça dure avec le tome 9 !