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7ème tome (punaise, je n’en suis même pas à la moitié… Quel monstre littéraire que cette saga du « Trône de Fer » !) des aventures des preux chevaliers et des belles et pures princesses de Westeros, ce monde merveilleux où l’on se manipule, où l’on se trahit, où l’on écrase son rival sans l’ombre d’un scrupule, où on se retrouve marié de force, où on se fait couper la main droite ou bruler vif par un dragon que l’on vient d’acheter à prix d’or ! Après un début un peu poussif, notamment un des premiers chapitres avec Bran qui n’apporte pas grand-chose d’autre que de l’ennui (les aventures de Bran Stark et de son don particulier ne sont décidément pas ce qui me motive à lire cette saga, et c’est bien pareil à l’écran), l’action s’accélère nettement au-delà du royaume, surtout pour Jon au-delà du Mur et pour Daenerys qui obtient enfin ses Immaculés. C’est également vers Thyrion et vers son frère Jamie que ce 7ème tome lorgne. Catelyn, Arya et Ser Davos étant eux, à leur tour, mis un peu en retrait. Je constate que le livre s’éloigne toujours très lentement de la série (ou plutôt c’est l’inverse, c’est la série qui s’éloigne très doucement de l’œuvre écrite), à travers quelques épisodes, quelques péripéties, quelques détails. C’est ténu mais quand on est un spectateur attentif de la série TV, on ne peut pas passer à côté. C’est bien, ça permet de garder à la lecture un petit peu de fraicheur tout en gardant en tête les images de la TV, les décors, les personnages aussi. Il parait que cet éloignement va aller en s’accroissant, on verra bien mais pour l’instant, l’adaptation TV est d’une fidélité impressionnante.