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Le quatrième volet de la saga du « Trone de fer » confirme l’impression du précédent : l’intrigue a ralentit clairement et l’attention du lecteur se disperse : moins de Stark, et de Daenerys et plus de Tyrion et plus de Renly et de Stannis. L’accent est clairement mis sur la lutte de pouvoir à distance que se livre les prétendants au trône, on est en plein dans la géopolitique, dans les manœuvres machiavéliques et les luttes d’influences. Le danger au-delà du Mur est également mis un peu en sourdine. C’est toujours aussi fluide à lire, avec toutefois un vocabulaire étoffé et recherché (du moins dans sa traduction). Honnêtement, certains passages sont plus prenants que d’autres mais les scènes d’action sont bien rendues. Finalement, ce sont les aventures de Daenerys à Qarth qui semblent être les moins palpitantes. A noter également, la place de plus en plus importante prise par la magie dans la saga, avec l’apparition de la prêtresse rouge. L’action s’arrête alors que l’attaque de la Nera n’est même pas en vue, c’est dire si on a ralentit en comparaison avec la série TV d’HBO puisque les deux premiers tomes faisaient la première saison et que les deux suivants ne clôturent pas, loin de là, la saison 2. Pour l’instant, les différences entre l’écran et l’écrit sont très ténues, on verra bien si cette tendance se confirme ou pas.