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Un point c'est (pas) tout

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Critique cinéma : Le Hobbit, la désolation de Smaug

Publié par Christelle Point sur 16 Juin 2015, 15:44pm

Critique cinéma : Le Hobbit, la désolation de Smaug

Bilbon Saquet, Gandalf et les nains de Thorin Ecu-de-chêne poursuivent leur périple dangereux jusqu’à l’antre du dragon Smaug. Leur chemin les entraine à travers la forêt maléfique où ils devront affronter des araignées géantes et des elfes hostiles, puis dans une cité lacustre appauvrie au pied de la montagne du dragon. Même si les évènements vont les amener à se séparer en plusieurs groupes, l’affrontement avec le redoutable Smaug aura bien lieu.

Il faut vraiment avoir vu, et même avoir en tête le premier volet de la trilogie pour rentrer immédiatement dans le film, car il n’y a pas de réelle introduction, on est tout de suite dans l’action et on n’en sortira pas pendant 2h40. Le rythme est effréné (sans être saoulant, un tour de force !), montage rapide, aucun temps mort, quasiment pas de longueurs (alors qu’il y en avait dans le premier volet), pas de dialogues superflus et interminables, la réalisation de Peter Jackson se bonifie encore : hyper efficace, ultra pro, c’est du très grand spectacle. Appuyé par des décors, (qu’ils soient naturels ou non) sublimes et à couper le souffle, habillé d’une bande originale parfaite, « La désolation de Smaug » c’est du pur cinoche de divertissement de grande qualité. Mais en disant çà, je ne surprends personne et surement pas ceux qui connaissent le travail de Peter Jackson sur la trilogie du « Seigneur des Anneaux » ou son très réussi « King Kong ». Le casting s’enrichit de personnages intéressants et prometteurs, comme l’elfe sylvestre Tauriel campée par le délicieuse Evangeline Lily (les fans de « Lost » savent bien de qui je parle), le pêcheur charismatique Bard et même le dragon Smaug. La bonne idée du scénario est d’avoir donné une vraie personnalité et une vraie voix à la bêêête, au lieu d’en faire juste une bestiole comme toutes les autres. Du coup, le personnage de Bilbon (avec son précieux anneau dans la poche) est un petit plus en retrait dans ce second volet, tout comme celui de Gandalf. Les défauts de « La désolation de Smaug » sont inhérents au genre de la fantasy. Il faut se retenir parfois de sourire devant les phrases sentencieuses (et à la limite du ridicule) prononcées par des personnages au visage grave et pénétré, sourcils froncés. Les scènes de combats sont nombreuses et parfois un peu trop saccadées ou longuettes. Mais les petites touches d’humour qui parsème le scénario et la succession de scènes visuellement époustouflantes (comme la rencontre avec les grosses araignées ou la scène des tonneaux = géniale) font qu’on oublie vite les petits défauts du film pour se laisser embarquer, sans arrière pensée, dans l’immensité de la Terre du Milieu. Pour finir, je signale quand même que la fin de la « Désolation de Smaug » est dans le top 5 des fins de films les plus abruptes de l’histoire du cinéma !

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19540033&cfilm=186918.html

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