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Preuve est faite qu’un film choisi parfaitement au hasard parmi le désert cinématographique de l’été pour agrémenter un 15 aout 2008 pluvieux a pu s’avérer être une très bonne surprise. Voilà un film de braquage, tiré d’une histoire vraie, qui passe tout seul, sans temps mort, sans violence inutile, bien interprété et même par moment franchement drôle.
Au début des années 70, une bande d’arnaqueur à la petite semaine sont mis sur un coup par une vieille connaissance, dévaliser la chambre des coffres d’une grande banque londonienne. Sans le savoir, ils sont manipulés par le MI5 qui veut ainsi récupérer les photos compromettantes d’un membre de la famille royale détenue dans un des coffres par un activiste noir. Le problème, c’est qu’en plus desdites photos, ils vont découvrir des tas de choses dans les autres coffres fracturés, des livres de comptes, d’autres photos, mettant en cause des gens honorables et d’autres moins… Pris au piège, ils devront devoir la jouer fine pour se sortir de ce nid de guêpe, traqués par des mafieux revanchards, la police et les services secrets.
Moins glamour, mais certainement plus réaliste qu’ « Ocean 11 », ce film met en valeur des acteurs anglais qui me sont complètement inconnus mais que je trouve formidables, rendant leur personnage de braqueurs bras cassés très attachants. Un scénario cohérent dans lequel on ne se perd jamais malgré la complexité apparente de l’intrigue, très peu de violence et de coup de feu, mais qui n’oublie pas de glisser quelques tous petits moments d’humour pile au bon moment. Toute la première partie, consacrée au casse, rappelle « Mélodie en sous sol » ou « Sans haine ni arme ni violence », mais c’est normal, il n’y a surement pas 50 manières différentes de piller tranquillement une salle des coffres, contrairement à ce que voudrait nous faire croire George Clooney, il faut se salir les mains au sens propre ! Toute la seconde partie, (où comment se sortir d’un traquenard quand on a dérobé des trucs dont on n’imagine pas les dégâts qu’ils peuvent engendrer) est plus noire, plus violente aussi, plus angoissante mais l’ensemble est équilibré.
Voilà l’exemple parfait du film sans promo médiatique, sans prétention, qui aurait mériterait un vrai succès uniquement par le biais du bouche à oreille.
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