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TATATATAAAAAA TATATA TATATATAAAAA TATATA TA TA ! C’est la musique d’Indiana Jones, vous l’avez reconnu j’espère ? Quelle émotion de l’entendre au cinéma lors de sa sortie quand, comme moi, on ne l’avait jamais entendu que sur petit haut-parleur de petit écran ! Autant le dire tout net, ce film est une madeleine, une bonne grosse madeleine bien moelleuse et qui sort du four ! Difficile de ne pas avoir le sourire aux lèvres pendant la projection tant ce qui défile sur l’écran parle à nos souvenirs.
Le pitch ? Ben, cette fois-ci, je ne vous le donne pas, pour ne pas perdre le gout de la madeleine… Mais je peux vous assurer que tout y est, de la première image avec le fondu-enchaîné avec la montagne Paramount, jusqu’à la dernière ! Evidemment, il ne s’agit plus de nazis puisque nous sommes en 1957 à l’époque le la bombe atomique et… de la célèbre zone 51, mais les méchants sont toujours aussi bêtes, les objets recherchés toujours aussi magiques et autodestructeurs, sans oublier les clins d’œil au premier et 3ème épisode mais aussi des clins d’œil à d’autres chef d’œuvre de Spielberg comme « ET » ou « Rencontre du 3ème type ». Même le schéma scénaristique de la saga est conservé, la petite quête du début qui tourne mal, le retour à l’université puis le grand départ vers la grande aventure. On y retrouve aussi les sempiternelles et interminables courses poursuites dans des véhicules improbables et les bébêtes dégoutantes (après les serpents, les insectes et les rats, cette fois-ci, c’est… Oh, je ne peux même pas le dire, c’est trop horrible !), les décors d’Amérique du Sud sont superbes et les effets spéciaux tape à l’œil juste ce qu’il faut. L’histoire, les décors, tout ça fait penser au « temple du soleil » (l’album de Tintin) mais plus encore aux « Mystérieuses cités d’or », célèbre dessin-animé que tous les gens de ma génération connaissent forcément.
Ca dure 2 heures mais ça passe en un clin d’œil, pas de longueur, pas de bla bla moralisateur (on aurait pu le craindre, sur les ravages de la bombe atomique ou l'idéologie soviétique, mais non...), des petites touches d’humour et un Harrison Ford qui ne fait décidément pas son âge. Du coup, on pardonne facilement les petites faiblesses du scénario, les personnages très secondaires (et même parfois inutiles comme celui de Mac), le fait que le personnage joué par Shia Leboeuf (Mutt) ne soit pas assez fouillé et mieux exploité ou le côté un peu ridicule du personnage de Cate Blanchett. Il faut bien dire que le fait qu’elle ait la coiffure de Mireille Matthieu n’aide pas non plus… A l'époque, je suis sortie de la séance le sourire aux lèvres comme si je venais de passer deux heures avec un vieux copain à se remémorer les bons souvenirs… Franchement, rien que pour ça, ça méritait le déplacement.
TATATATAAAAAA TATATA TATATATAAAAA TATATA TA TA…
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