Critique cinéma : Un jour sur terre

Une bande-annonce alléchante et un bouche à oreille prometteur m’avaient poussé à l'époque vers ce documentaire écolo-animalier, moi qui ne suis pas vraiment adepte du genre. Et bien, pour tout dire, les documentaires écolo-animaliers, je crois que ce n’est définitivement pas mon genre ! Évidemment les images sont sublimes, les animaux sont beaux, émouvants, on est parfois émerveillé, de temps en temps ému mais au-delà de ces petits (tout petits) moments de grâce, on a bien du mal à résister à l’ennui ! Les séquences se suivent sans qu’on sache précisément où l’on se trouve, si on n’a pas quelques rudiments de géographie, on se mélange les pinceaux très vite. La musique est omniprésente mais d’une terrible banalité (on est loin d’Emilie Simon et de la BO de la Marche de l’Empereur) certaines séquences traînent en longueur à force de ralentis interminables et le pire de tout, c’est le commentaire absolument insupportable d’Anggun, qui prends une voix d’hôtesse de l’air émerveillée dés qu’une fleur sort de terre ou qu’un ourson se met à marcher ! La morale sur le réchauffement climatique est assénée vers la fin pour bien faire entrer dans notre petite tête que, au bout du compte, si les ours polaires et les baleines disparaissent, ben… c’est de notre faute ! Des documentaires comme ceux-là, il en passe tous les après-midi sur France 5, alors pourquoi tout ce tapage médiatique autour de celui-ci ? Comprends pas…

Et puisque ce film est très politiquement correct, moi, je termine avec une affirmation très politiquement incorrecte… Ce n’est pas bien de dire ça, je sais, mais tans pis, je prends le risque : Les gamins, dans une salle de cinéma, c’est in-su-por-ta-ble ! Na…

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