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Un point c'est (pas) tout

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With a Smile : Ciné Concert Chaplin par l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg, PMC le 20/11/2021

Publié par Christelle Point sur 21 Novembre 2021, 09:34am

L’Orchestre Philharmonique de Strasbourg présentait deux concerts sur le thème du cinéma de Chaplin. Moi qui suis une grande fan du personnage, je ne pouvais manquer cette représentation. L’Orchestre accompagnait sur le grand écran la vie et l’œuvre de Charles Chaplin. En mêlant des images d’archives, des photos de tournages et des petits extraits de films, avant l’entracte, on suit en musique le destin de Charlie Chaplin, des scènes londoniennes où il débuta qui jeune jusqu'à son exil en Suisse, chassé par le Maccarthysme. Les grandes étapes sont marquées : l’arrivée aux Etats-Unis, les vaches maigres avec la célèbre scène de la chaussure de « The Gold Rush »  le premier long-métrage si personnel, si douloureux (« The Kid »), sa conscience sociale aussi avec un long hommage aux « Modern Times » et sa conscience politique avec l’inévitable « The Great Dictator ». Ca s’est pour la partie un peu biographique de l’artiste. Mais il y a aussi, surtout après l’entracte une approche thématique et plus musicale de son œuvre : les chansons (« Smile », « Titine ») mais aussi le Charlie danseur, chorégraphe même. En 2h de concert, on balaye à la fois la vie extraordinaire et le talent inouï de ce monstre sacré. Beaucoup d’enfant dans la salle, beaucoup d’enfant hilare devant Charlot, ce qui confirme encore et toujours que Chaplin est intemporel et universel. J’imagine que ce n’est pas souvent qu’on entend rire dans un concert de l’Orchestre Philharmonique, mais le rire accompagne si bien la musique de Chaplin qu’on pourrait le considérer comme un instrument supplémentaire ! L’OPS, que j’allais écouter pour la toute première fois dans ce beau Palais de la Musique et des Congrès rénové, a accompagné merveilleusement les images. Les morceaux ont été choisis avec soin (ce sont les plus connus, évidemment), les effets sur l’écran étant parfois illustré par un instrument (les spaghettis). Je ne peux pas être juge de la qualité d’un Orchestre techniquement, je n’en ai pas les compétences. Je ne peux que souligner l’émotion que ces notes sont provoquées chez moi la musique déchirante du « Kid » ou la musique d’ouverture si délicate de « City Lights ». Il y a un passage, assez bref, qui est particulièrement réussi : Sur l’écran, Chaplin dirige l’Orchestre pour la musique d’un de ses derniers films, et sur scène, le Chef Franck Strobel dirige ses musicien, en faisant les mêmes mouvements au même moment, comme une mise en abime, c’était assez magique.

Le rire, la magie de la musique

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