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Un point c'est (pas) tout

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Blog sur tout ce qui rend la vie plus chouette...


Le coin des livres : Appartement 16

Publié par Christelle Point sur 20 Décembre 2019, 12:56pm

Apryl, un jeune américaine, hérite d’un appartement dans un bel immeuble d’un quartier huppé de Londres. Sa grand tante, quelle n’ jamais connu et qui avait coupé les ponts avec sa famille, lui a laissé un petit bijou dont elle pourra tirer un très bon prix, croit-elle. Mais elle déchante vite, l’appartement est dans un état lamentable, les voisins sont exécrables et les concierges la mettent mal à l’aise. Pire, elle découvre les journaux intimes  de sa tante Lilian qui relatent des années et des années de délires séniles. Du moins, c’est ce qu’elle croit au premier abord car plus le temps passe, plus des choses étranges arrivent dans cet appartement. Finalement, Lilian n’était peut-être pas folle, le pire attend peut-être Apryl  au détour d’une porte.  Le thriller fantastisco-horrifique d’Adam Nevill manque un peu trop de subtilité à mon gout. Je m’attendais à un climat anxiogène, à être en permanence sur la corde raide entre réalisme et surnaturel. En fait, le roman bascule trop tôt et trop franchement dans l’excès. L’intrigue mêle, avec une clarté toute relative d’ailleurs, le mysticisme, l’ésotérisme, la magie noire et toutes les joyeusetés du genre. On suit en parallèle les investigations d’Apryl pour comprendre ce qui se passe dans l’immeuble et ce qui est arrivé à sa grande tante et le destin du jeune concierge de nuit, Seth. Ce dernier, étudiant en art un peu raté, se retrouve plus ou moins possédé par l’âme damnée d’un peintre maudit, et ce après à peine 20 pages. Les deux finissent par se croiser enfin, à quelques chapitre de la fin, pour un final en forme de feu d’artifice macabre, style film d’horreur américain de série B. Pour être honnête, je n’ai pas dévoré « Appartement 16 » qui m’a même paru bien longuet par moment. Les deux héros sont moyennement attachant, (elle plus que lui, forcément) et les longs passages sur l’art maudit d’un peintre anglais  maudit et fascisant un peu rébarbatifs. Même avec force descriptions grandiloquentes (une caractéristique du style : l’excès), je n’arrivais pas à me figurer son œuvre, et c’est sans doute aussi bien comme cela. Une lecture sans grande saveur qui sera bien vite oubliée !

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