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Un point c'est (pas) tout

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Blog sur tout ce qui rend la vie plus chouette...


Le coin des livres : Impact

Publié par Christelle Point sur 25 Novembre 2016, 16:35pm

Attention, ça va faire « BOUM ! »… C’est en ces quelques mots qu’on pourrait résumer le troisième et dernier volume de la trilogie « Dernier meurtre avant la fin du monde ». A une semaine seulement du jour J et du moment fatidique où Maïa, l’astéroïde viendra heurter la Terre et mettre fin à l’espèce humaine, Hank Palace décide de quitter la retraite où il s’était réfugié avec ses anciens collègues. Il part à la recherche de Nico, sa sœur, qui est embringuée dans une sorte de secte prétendant pouvoir sauver la Terre grâce à un savant détenu par l’Armée Américaine. Il faut dire que, dans l’Amérique pré-apocalyptique du moment, ce genre de délire reste le refuge psychologique de bon nombre de personne. A vélo, accompagné de son pote Cortes, il  retrouve la trace de Nico dans un commissariat à l’abandon, des traces sanglantes et inquiétantes. Nous y voilà, la fin est proche et l’on continue à se demander ce qui peut motiver Palace à continuer ses quêtes éperdues : élucider un meurtre dont tout le monde se fiche (tome 1), retrouver un mari disparu pour tenir une promesse intenable (tome 2) et finalement secourir sa sœur alors qu’il ne reste plus qu’une semaine de vie à tout le monde (tome 3). Des trois tomes, c’est sans doute celui là le plus clair, le plus facile et agréable à lire. L’intrigue prend le pas sur le contexte, contrairement aux tomes précédents. Il n’y a plus de déliquescence e à observer, puisqu’il ne reste plus rien de la civilisation (comme quoi, il ne faut pas longtemps à l’Homme pour perdre ce qu’il a mis des milliers d’années à construire en termes de civilisation). Ce qui faisait le sel des premiers tomes s’efface donc au profit d’une intrigue policière qui mènera Hank à côtoyer une famille amish ignorante de ce qui va arriver, à se frotter à des pseudo gourous forts en gueule et inquiétants. Tout est tellement crédible que ça en deviendrait presque déprimant. Dans « Impact », à part Hank et sa drôle d’obstination et à part Nico et ses croyances improbables, plus personne ne croit plus à rien de positif, la résignation est de mise, l’égoïsme finit toujours par emporter le morceau ou presque. Hank trouvera malgré tout sur sa route des gens prêt à lui venir en aide, gratuitement, parce qu’ils le peuvent encore, mais ils sont si rares ! La fin douce-amère du troisième volet est emblématique de ce qu’à été toute la saga : une peinture de la complexité de l’âme humaine quand elle est confrontée à quelque chose d’intolérable, une peinture pleine de nuances, complexe où la couleur qui l’emporte est le noir.

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