Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un point c'est (pas) tout

Un point c'est (pas) tout

Blog sur tout ce qui rend la vie plus chouette...


Critique cinéma : Insaisissables 2

Publié par Christelle Point sur 31 Juillet 2016, 15:19pm

Critique cinéma : Insaisissables 2

De temps en temps, surtout l’été, je me fais un ou deux blockbusters, comme ça, pour le fun… Aujourd’hui, j’avais le choix entre les gentils magiciens et les vilains extra terrestres. Comme j’avais gardé un bon souvenir du tout premier opus « Insaisissables », j’ai opté pour les gentils magiciens. Et puis, dans celui-là, il y a Mark Ruffalo alors que dans l’autre, non…

Cela fait un an que les 4 cavaliers se font hyper discrets, depuis leur coup d’éclat à New York. Le FBI est toujours à leurs trousses, un de leur membre (la fille) a fait défection. Mais l’occasion de remonter sur scène impressionner le public et dénoncer un truand se représente enfin : la convention du magnat de l’électronique où ils sont censés dévoiler au grand jour un immense piratage de données personnelles. Tout commence bien mais subitement tout dérape et rien ne se passe comme prévu : de piégeurs, les voilà piégés…

Du cinéma pop corn bien produit, bien filmé, bien interprétés et pas trop mal scénarisé, voilà comment on pourrait présenter le deuxième volet de la saga (à suivre ?) « Insaisissables ». Techniquement, le film coche toutes les cases du film efficace qui en met plein la vue. C’est spectaculaire, c’est hyper rythmé (presque frénétique par moment), les effets spéciaux sont bluffant (le coup de la pluie, waouh !), il y a des bagarres, des cascades, des jeux de lumières et de la pyrotechnie. Saupoudré d’un peu d’humour, de quelques notions de politiquement correct (la protection des données de la vie privée livrée aux méchants magnats de l’informatique), habillé d’une musique très présente (et très forte aussi, envahissante par moment), « Insaisissables » présente toutes las caractéristiques du film calibré pour plaire au plus grand nombre. Et si j’en crois le remplissage de la salle où je me trouvais cela fonctionne sans problème. Le casting est presque le même que pour le premier film, si l’excepte deux petits nouveaux : Daniel Radcliffe (pas mal dans un rôle de méchant) et Lizzy Caplan (un poil énervante à force de trop cabotiner, et la VF n’arrange rien). Le reste du casting, de Jesse Eisenberg à Woody Harrelson en passant par Morgan Freeman fait le job, tout aussi bien que dans le premier volet. Evidemment, je garde une place spéciale pour Mark Ruffalo, dont le rôle est forcément mis en avant de manière différente que dans le premier film (le twist final passait par lui, ce qui n’est évidemment plus possible cette fois-ci). La majorité de l’émotion passe par son personnage, les autres semblant toujours plus ou moins dépourvus d’affect ! J’aime cet acteur, ce n’est plus un secret. John M Chu, à la réalisation, fait ce qu’on attend de lui, il fait efficace et spectaculaire. Je retiens quand même quelques jolis plans dans une scène de carte à jouer malheureusement beaucoup trop longue et tape à l’œil, quelques enchainement malins, et puis des jolis plans un peu chiadés, ce qui prouve qu’il n’est pas maladroit avec une caméra et qu’il a de bonnes idées. Au niveau du scénario le film a les mêmes qualités et les mêmes défauts que son prédécesseur : c’est suffisamment complexe pour qu’on ne s’ennuie jamais, ça joue en permanence sur les faux semblants et les coups de théâtres (c’est le propre de la magie). Mais comme la première fois, trop de coups de théâtres et de circonvolutions scénaristiques amènent le film au bord du précipice et parfois, on est à deux doigts de décrocher en se demandant si cela n’est pas un peu trop compliqué et tiré par les cheveux, même pour des spectateurs indulgents. Ce qui faisait le charme du premier volet, à savoir les tours de magie impressionnants et l’impression permanente d’un émerveillement presque enfantin ne peut plus fonctionner avec ce deuxième volet : la découverte d’un univers original (les films sur la magie ne sont pas très nombreux), n’est plus là. Et puis, la magie, dans ce deuxième film, semble avoir un peu trop laissé la place au reste, ce film ressemble plus à une sorte de « thriller technologique » que le premier volet. Autre petit souci, la crédibilité. Pour faire spectaculaire, on ferme les yeux sur des détails, comme de faire intervenir le FBI à Londres par exemple (Scotland Yard appréciera !) et d’autres petites choses légèrement improbables. Et puis le coup du jumeau maléfique, franchement… ca devrait être réservé aux soaps opéra, non ? Mais je ne veux pas avoir la dent trop dure avec « Insaisissables 2 » car des blockbusters, j’en ai vu des bien pires, j’ai vu des scénarii bâclés (« Jurassik World »), des acteurs incapables de faire passer une émotion complexe (« Sans Andreas ») ou des effets spéciaux improbables (« Pompéi ») et je me suis parfois ennuyé royalement (« Exodus, Gods and Kings ») et « Insaisissables 2 » n’a pas ce genre de défauts. On ne s’ennuie pas, on passe deux heures agréables, on en prend plein les mirettes et surtout, au final, on ne regrette pas d’avoir choisi ce film. Tout bien considéré, c’est bien là l’essentiel…

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19562603&cfilm=223199.html

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents